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| L’exposition n’aborde pas l’œuvre proprement
artistique et humoristique de Jules Grandjouan. Elle souhaite faire
découvrir le talent d’un artiste qui a trouvé son
inspiration dans la révolte contre l’injustice sociale.
Féroce détracteur de l’ordre établi, remarquable
illustrateur des conditions de vie des travailleurs, Grandjouan tape
fort et juste et crée en 1908 la première affiche française
syndicale illustrée. |
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| Il participe ainsi, avec ses contemporains (Steinlen, Jossot, Toulouse-Lautrec…),
à l’émergence d’un langage par l’image
pour véhiculer des idées. S’inspirant des techniques
publicitaires et du dessin de presse, les artistes réfléchissent
à la manière de lier art et politique et aboutissent
à l’élaboration de raccourcis visuels facilement
identifiables par le passant (la pieuvre, le capitaliste, le modèle). |
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| Le parcours engagé de l’œuvre de Jules Grandjouan
dans le contexte foisonnant de la Belle Epoque, permet de mieux comprendre
comment les artistes ont vécu le traumatisme de la Grande Guerre,
de découvrir quelles furent leurs positions dans les années
vingt où s’invente la modernité. |
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| L’exposition est extraite de celle éponyme réalisée
par la Maison du livre et de l’affiche de Chaumont, le Musée
d’histoire contemporaine de Paris et le Musée du château
des ducs de Bretagne de Nantes. |
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| Exposition organisée
par la ville d'Échirolles et le Centre du graphisme et de la
communication visuelle d'Échirolles. |
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Sélection : Diego Zaccaria
Mise en place : Mad |
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