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La surface du timbre est bien modeste par rapport au format d’une
affiche, mais sa charge symbolique est très forte. Le timbre,
à l’identique des billets de banque est l’incarnation
des valeurs nationales d’un pays. Depuis 1849, plus de 2600 figures
ont été éditées par l’administration
postale : écrivains, peintres, chansonniers, philosophes, ont
été largement célébrés. La danse
n’apparaît que rarement en plus d’un siècle,
et comme motif uniquement : chez Bourdelle, Degas et Fernand Léger…
avec l’Opéra Garnier (silhouette anonyme d’une danseuse
sur fond de rideau d’avant-scène), et enfin Joséphine
Baker dans une série de six chansonniers aux côtés
de Fernandel et Coluche. Aucun timbre n’a été édité
en France à la mémoire d’un danseur, d’un
chorégraphe, ou d’une œuvre chorégraphique.
L’exposition centrée sur les timbres de danse, émis
par différents pays rend compte d’une situation qui nous
interroge.
Suite à la pétition lancée par le Centre chorégraphique
national de Grenoble sollicitant la Poste pour une première
série philatélique sur la Danse, par ses noms d'auteurs,
d'œuvres et interprètes – Le Centre du graphisme
et de la communication visuelle d'Échirolles a proposé
aux étudiants de plusieurs écoles d'art et de communication
de travailler à la création de cette série. |
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| 4 écoles ont accepté de répondre
à l'invitation |
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École
régionale des Beaux-arts de Besançon
École nationale
supérieure des arts décoratifs de Paris
École supérieure
des arts graphiques de Paris
École de recherche
graphique de Bruxelles |
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| Éric Fauchère, Directeur artistique |
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