Et également
		Le graphisme est témoin de son temps. Il évolue au rythme des découvertes technolo- giques, et côtoie les domaines et mouvements artistiques qui lui sont contemporains. Lieu de réflexion et de dialogue, le "Mois du graphisme" est ouvert aux professionnels et étudiants de la communication visuelle, au monde de l'éducation et de la culture, et à un large public. Le dialogue doit être également ouvert entre les champs d'expérimentation artistiques : Spectacles vivants, cinéma expérimental, peinture... et graphisme d'aujourd'hui.

 
 
 

		Projet Z.O.M.
		À l'école d'art de Grenoble   Les associations "le Collectif" et "le Labomobile" proposaient un travail expérimental utilisant le graphisme comme interface. Z.O.M., Zones d'Observations Modifiées, a débuté en 98. Il se nourrit de l'expérience d'un groupe pluridisciplinaire de plasticiens, enseignants, architectes, étudiants... Le Labomobile rassemble des artistes qui posent à travers leurs parcours et leur travail une réflexion créative et active sur le champ de leurs activités immergé dans le monde qui les entoure. Accueilli à l'école d'art de Grenoble durant la durée des Rencontres, le projet Z.O.M. a réuni élèves, enseignants et intervenants extérieurs en comité créatif ouvert. En intégrant une multiplicité de regards dans des procédures de débat, de participation et d'échanges, ils ont produit et diffusé leur travail dans la salle d'exposition de l'école d'art de Grenoble et dans l'espace publique sous différentes formes graphiques : affiches, tracts, journaux...

 
 
 

		Art Toung! Séances de cinéma expérimental
		Le Mois du graphisme a toujours porté une attention particulière à ce monde d'expression artistique. L'association ART TOUNG ! a proposé pour l'édition 1999 un programme bâti autour du lettrisme et une incursion dans l'univers situationniste.   Au Cinéthéâtre de La Ponatière, à Echirolles les 22, 25 et 27 novembre 1999     Cinéma Lettriste  Hommage à Maurice Lemaître, producteur prolifique du lettrisme. Etaient présentés plusieurs films en 16 mm de courte durée, et un long métrage. "Film annonce" 1993, durée 3 minutes "Caméra ! moteur ! action ! coupez !" 1976, durée 4 minutes "The song of rio Jim" 1978, durée 4 minutes "Le film est déjà commencé ?" 1951, durée 62 minutes Pour ce dernier film, l'image et le son sont travaillés de manière indépendante. L'intervention d'acteurs dans la salle de projection fait éclater les frontières traditionnelles entre cinéma et théâtre.   Cinéma Situationniste  "L'anticoncept" de Gil.J.Wolman, 1951 n/b durée 60 minutes. Une situation nouvelle naît de la disparition de l'écran. Il est remplacé par un ballon-sonde en latex, éclairé par le projecteur. Le dispositif, l'installation dirait-on aujourd'hui modifie la perception que l'on a de l'image.   Autour du thème écriture/lecture  Avec des films courts utilisant la typographie et le texte, films à exposer, jeux de mots et de sons, humour de l'image. De grands réalisateurs entouraient Marcel Duchamp, pionnier en ce domaine. "Strates" de Frédérique Devaux 1988, n/b "VO / ID" de Yann Beauvais 1985-1986, durée 7 minutes "Word Movie /Flux film 29" de Paul Sharits, durée 4 minutes "N.O.R.N.W" de Len Lye 1940, durée 7 minutes "Musical poster" de Len Lye 1940, durée 4 minutes "Anemic cinema" de Marcel Duchamp en collaboration avec Man Ray et Marc Allegret 1925-1926, durée 7 minutes "Jazz of lights" de Ian Hugo 1954, durée 16 minutes "White calligraphy" de Takahiko Imura 1967, durée 11 minutes "Secondary currents" de Peter Rose 1983, durée 16 minutes "Kino da" de Henry Hills 1981, durée 3 minutes "A plate couture" de David Wharry 1979, durée 4 minutes 40 "Défense d'safficher" de Hy Hirsch 1958-1959, durée 8 minutes

 
 
 

		Attention aux chiens  Un film de F.Christophe Marzal
		Au Cinéthéâtre de La Ponatière, à Echirolles le vendredi 26 novembre
		Alex, détective privé toxicomane, est contraint par la police de retrouver un gangster en cavale. Celui-ci, dans sa fuite, séduit une jeune fille, se réfugie chez elle et la convainc de devenir sa complice pour de nouveaux braquages. Alex qui utilise des méthodes de travail totalement irrationnelles, décide de se servir de la malchance d'un jeune homme Dario, pour retrouver Franck. Tous ces personnages vont, à un moment donné, croiser la route d'Ava, jeune fille mythomane qui enregistre ses histoires en vidéo.		Une production : Light Night, Patricia Plattner En coproduction avec la Télévision suisse romande / SSR, d'après un scénario et une réalisation de F. Christophe Marzal. Interprètres : Jacques Roman, Christian Gregori, Delphine Lanza, Sacha Bourdo, Ania Demler

 
 
 

		Libérer / Résister
		Conférence animée par Alain Baraquie, graphiste à Lyon, co-fondateur de Plan Fixe, coopérative de graphisme principalement orientée vers la culture et le développement local et Michel Kneubühler, chargé de la communication à la Drac Rhône-Alpes.  A l'Institut de la communication et des médias, Université Stendhal — Grenoble 3 Le jeudi 25 novembre   Une vingtaine de "Lieux de mémoire" ou de musées ont, en Rhône-Alpes, pour vocation de faire connaître l'histoire et l'actualité des droits de l'homme : à leur initiative et en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles, est née une exposition d'affiches. À partir d'images, de citations, de textes tirés de l'histoire de Rhône-Alpes, les vingt affiches de l'exposition illustrent les principaux mots clés de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : liberté, dignité humaine, fraternité, protection juridique, droit au travail, à la santé, à l'éducation, à la culture, mais aussi arbitraire, ségrégation, esclavage, torture, exil... Une exposition sur les droits de l'homme réalisée par Michel Kneubuller et l'atelier Plan Fixe de Lyon. Une relecture salutaire pour une région qui en a besoin.