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Loasis de Kharga est la plus étendue
des quatre grandes oasis du désert lybique. Elle est installée
dans une dépression longue de 150 km et large denviron 40
km, orientée nord-sud située à 200km à louest
de la vallée du Nil à la latitude de Louqsor. Le plancher
de la dépression de Kharga est formé de dépôts
quaternaires (dépôts éoliens dargiles et sables,
champs de dunes, playas, et paléosols) discontinus exposant par
endroits le socle nubien, alternance de formations gréseuses et
dargilites rouges. Un gigantesque réservoir deau fossile
remplit les grès nubiens sur une étendue de près
de 2 millions de km2, du bassin de Dongola au sud, aux oasis libyennes
(Koufra) à louest, à la dépression de Qattara
au nord et aux approches de la vallée du Nil à lest. Loasis de Kharga peut se diviser en deux bassins, lun, au nord, centré autour de la ville moderne de Kharga, lautre, au sud, autour de la ville moderne de Baris. La région de Douch- ‘Ayn-Manâwîr, située sur la bordure sud de ce dernier bassin, se distingue par des caractères géomorphologiques particuliers. Les noyaux de deux temples de loasis ont été bâtis et décorés pendant la XXVIIe dynastie (525-405 av.J.-C.), période de la première domination perse en Égypte : le temple dHibis à Kharga et le temple de Qasr el-Ghuweita situé à 30 km au sud du premier. Linstitut français darchéologie orientale étudie et fouille les sites de la région de Douch/‘Ayn-Manâwîr depuis 1976. Serge Sauneron a conduit le dégagement du temple en pierre de Douch et des monuments de son enceinte. Les fouilles se sont poursuivies sur le tell de Douch et dans les nécropoles en contrebas jusquen 1993. Létude du milieu naturel et de lexploitation des ressources hydriques de la région, menée par Bernard Bousquet a permis de concevoir le projet détude du site de ‘Ayn-Manâwîr autour de cette même problématique. Les travaux, en cours, ont débuté en 1994. La colline de ‘Ayn Manâwîr présente, en plan , une forme ovale, étirée vers lest, pour une élévation denviron 60m par rapport à la plaine qui lentoure, à environ 3km au nord-ouest de tell Douch. Loccupation humaine est concentrée sur les flancs, au nord et à lest principalement. Létendue du site est denviron 650ha, soit 3600m (ouest sud-ouest / est nord-est) par 1800m (nord nord-ouest / sud sud-est). Le relief très arrondi par lérosion éolienne est fortement couvert par des dunes de sable en croissant (barkhanes) progressant du nord au sud avec des vitesses variables et des pellicules sableuses. Le substrat, là oò il est visible, est formé dune juxtaposition de pavés gréseux et argileux appartenant aux formations nubiennes soulevées localement. Léperon est de la colline surplombe deux bassins à fond plat, séparés par une barre gréseuse. Cest au sommet de la rupture de pente que se situent les vestiges des sources artésiennes naturelles. Des concentrations doutillage lithique et dufs dautruche entourent ces sources. Deux ensembles ont été fouillés récemment. Ils sont attribuables en première approximation, au paléolithique final et au néolithique. Le matériel céramique errant , daté de la fin de lAncien Empire collecté dans les mêmes secteurs semble indiquer une persistance des sources artésiennes au moins jusquà ces époques. Suit une longue période dabandon peut-être générale à toute la région de Douch. Lhomme revient à ‘Ayn Mânâwîr vers le milieu du Ve siècle av. J.-C., avec de nouveaux moyens techniques. La capacité à exploiter les ressources en eau, présentes sous le sol, est la condition sine qua non pour tout établissement sur lun quelconque des sites de cette région aride. Avant même que nos recherches ne nous aient donné les moyens de dater les ouvrages hydrauliques creusés et aménagés lors de ce retour, les qanâts , il fallait donc imaginer quune partie au moins du vaste réseau dont les déblais alignés à la surface de la colline sont observables par tout visiteur, en fôt contemporaine (fig. 6). Les qanâts, galeries souterraines drainantes, suivent les lignes de plus grande pente. Au tunnel fait suite une partie aérienne qui conduit leau aux champs et jardins. Lhabitat, fractionné en petites agglomérations est établi entre les branches des parties aériennes des aqueducs, en amont des champs. Détendues variables, elles forment un tissu plus dense au centre du flanc nord et à lextrémité est du site. Lépaisseur de la couverture sableuse sur la pente nord-ouest rend la lecture des zones dhabitat et des dépotoirs associés difficile. Les prospections et les sondages effectués depuis 1994 nous ont permis une classification chronologique, encore approximative, des zones dhabitat en trois classes : « perse », « ptolémaïque » et « romaine ». - lhabitat dépoque « perse » : deux groupes de maisons (« MMA » et « MMB ») sont agglutinés au nord et au sud dun temple (« MT ») construit en briques crues, au centre du flanc nord, à proximité de la partie terminale de la qanât « MQ4. La mise au jour de contrats rédigés en écriture démotique sur ostraca portant des dates précises (jour, mois, année de règne) a servi de base à la constitution dun corpus de formes céramiques , critère secondaire de datation, utilisé en labsence de documents datés. Une partie importante du fond documentaire était constituée en archive. Il a été découvert abandonné dans ce qui a dô être le « bureau » dun prêtre scribe, une pièce du bâtiment de service accolé au temple. La construction du temple et des habitations qui lentourent est antérieure aux années 460 ; labandon définitif intervient après 370. Le mobilier découvert dans une maison en bordure de cette agglomération (« MQ4M), date une étape de laménagement de la qanât « MQ4. Environ 400 m à louest de la zone du temple, un dépotoir, visible en surface et attribuable à lépoque perse, recouvre peut-être un habitat. À lextrémité occidentale du site, nous avons fouillé une maison appartenant à une autre agglomération (« MMP ») datée de la même période par le mobilier céramique. Elle est située assez haut dans la pente, à proximité de la qanât « MQ-4. Dans la zone est, du matériel céramique dépoque perse diffus nest associable à aucune construction. Il date par contre un premier état de la qanât « MQ13 » . Les choix opérés à ‘Ayn-Manâwîr pour collecter et conduire les eaux jusquaux parcelles à irriguer sont des combinaisons de plusieurs dispositifs choisis parmi un petit nombre de variantes techniques en fonction de la géomorphologie de lenvironnement immédiat. Dans tous les systèmes, on rencontre successivement : a. La collecte de leau dans laquifère : par percolation sur les parois dun tunnel ou dune fosse ou par captage des eaux dun puits artésien. Les types douvrages observés à ‘Ayn-Manâwîr sont les suivants : - le puits sur source artésienne - la qanât traditionnelle - les variantes locales de la qanât - la combinaison puits-qanât - la combinaison qanât-puits La qanât traditionnelle est une galerie drainante creusée à travers laquifère gréseux. Ces galeries se lisent à la surface du terrain par lalignement des déblais de leur creusement , en tas plus ou moins continus rejetés autour de puits régulièrement espacés. Louverture de ces puits est aménagée par la construction dun regard en briques crues, qui dépasse le niveau du sol environnant. Sa forme usuelle est rectangulaire, mais peut être carrée ou ovale. Leau qui suinte des parois du tunnel est collectée sur le sol plat de la galerie . Elle sécoule naturellement du fait de la faible pente du tunnel vers laval, oò la galerie se transforme en général en fossé ouvert qui conduit leau vers les terrains à irriguer. b) Le système de contrôle du débit : bassins et barrages : la gestion de lirrigation implique la maîtrise des quantités deau dirigées vers les différentes parcelles comme nous le montrent nombre de contrats consignés sur les ostraca. Le bassin , remarquablement bien conservé, situé au débouché de la qanât « MQ5 est lexemple type de tels dispositifs. Le débit de sortie est contrôlé par une « vanne » simple, formée dune dalle de grès dressée, percée dun trou cylindrique près de son bord supérieur. On imagine aisément le bouchon amovible qui devait équiper cette ouverture. c) En aval des systèmes de contrôle du débit se trouve en général un répartiteur qui divise le flux vers plusieurs chenaux dirrigation, simultanément ou successivement. Ces dispositifs qui utilisent blocs et dalles de grès sont en général très mal conservés, victimes de lérosion éolienne. d) Les chenaux principaux du réseau dirrigation sont renforcés par des éléments en pierre et parfois équipés de tuyaux, les rigoles secondaires courent à même le sol cultivé. À côté des deux systèmes de cultures majeurs, les champs ouverts et les jardins clos, on observe également des plantations isolées de palmiers ou darbustes le long du parcours aérien de leau, dès le débouché des qanâts. - lhabitat dépoque « ptolémaïque » : mal défini, il ne nous est connu que par lexploration dune maison recoupée par le parcours aérien de la qanât « MQ2 (dans son dernier état) et par des dépotoirs très érodés situés au nord ouest de cette maison. La datation est basée sur le mobilier céramique. Labandon de cette demeure est à situer entre le milieu et lextrême fin du IVe siècle av. J.-C. Un ostracon daté du règne dun Ptolémée a été mis au jour dans un dépotoir accumulé dans un regard effondré de la qanât « MQ2. - lhabitat dépoque « romaine » : il forme un tissu très dense dans le secteur central du flanc nord. Les maisons sont beaucoup plus grandes et bâties selon des plans orthogonaux, plus réguliers que ceux de la « période perse ». Les quelques sondages conduits dans certains ensembles (« MMC, MMD, MME100, MMF ») nous autorisent à les dater du Haut Empire et à situer leur abandon au début du IIIe siècle. À lest de grandes demeures semblent construites au milieu de cultures (« MMS », par exemple). Dautres agglomérations ont été repérées au nord ouest et sur le flanc ouest. Il faut signaler un atelier de potiers en contrebas de la colline, au nord-ouest, au-delà des cultures anciennes. Comme aucun vestige dhabitat postérieur au début du IIIe siècle de notre ère na pu être identifié, cest vers cette période quil faut situer labandon définitif du site, probablement par épuisement des ressources deau exploitables. Le temple construit en brique crue sur un plan axial est long de 35 m et large de 18 m. Une cour précède une façade pylône derrière laquelle se trouve un vestibule. Au centre une salle hypostyle voôtée donne accès à trois chapelles. Les enduits de lencadrement de la porte de la chapelle axiale étaient décorés. La chapelle nord, construite sur une crypte, avait conservé son mobilier cultuel lors de labandon définitif du monument. Partie remarquable de ce mobilier, environ 360 statuettes en bronze , essentiellement des figurations dOsiris. Les maisons dépoque perse sont des édifices simples : les deux ou trois pièces principales de plan rectangulaire sont entourées de cours et dédifices légers aux murs curvilignes souvent constitués de blocs dargiles récupérés. Des foyers et fourneaux meublent ces adjonctions. La documentation démotique de Manâwir Lors des différentes campagnes de 1994 à 1998 (celle de 1999 ayant de ce point de vue été pratiquement stérile), environ quatre cent cinquante ostraca ont été découverts sur le site de Manâwir, essentiellement dans le temple, dans son bâtiment de service, et dans les deux quartiers urbains MMA et MMB. Sur ce nombre, plus de la moitié est constituée de documents en fort mauvais état et en conséquence difficilement exploitables. Parmi les quelque deux cents ostraca qui ont pu faire lobjet dune transcription complète ou partielle, on compte plusieurs dizaines de contrats plus ou moins bien conservés et datés des règnes dAmasis (1), dArtaxerxès Ier (une douzaine), de Darius II (plus de trente !), dArtaxerxès II (1), dAmyrtée-Psammétique V (2), de Néphéritès (2), dAchôris (4) et de Nectanébo Ier (1). Pour le reste, il faut mentionner dassez nombreux reçus, dont une importante série homogène concernant des fournitures dhuile de ricin au titre de la rémunération de services liturgiques. Enfin, on trouve les usuelles listes, des comptes, quelques lettres de nature administrative. Les contrats forment donc la partie la plus intéressante, sinon la plus abondante, de la documentation écrite découverte à Manâwir. Ils constituent un ensemble unique puisquaucun autre lot darchives contemporain na été découvert jusquà présent en Égypte, si lon excepte les papyrus araméens dÉléphantine. Bien que leurs formulaires soient généralement attestés dans les documents démotiques sur papyrus provenant de la Vallée, les contrats de Manâwir sont pour la plupart sans parallèles exacts, puisquils sinscrivent dans une organisation socio-économique très différente de celle prévalant au bord du Nil. La plupart sont ainsi en rapport avec la gestion de leau obtenue grâce aux qanâts et utilisée pour lirrigation des cultures. Les transactions concernées sont surtout des ventes ou des affermages, leau étant divisée en unités temporelles allant de la fraction dune journée à plusieurs jours, mais la concession de droits dirrigation peut également servir de garantie à des prêts. Dans les cas des cessions à bail, le mode de calcul des fermages est aussi dun grand intérêt pour comprendre lorganisation économique de loasis. Enfin les arbres, toujours mentionnés, paraissent jouer un rôle essentiel dans cette économie. Parmi les autres types de transactions, on trouve des cessions de droit de chasse, ce qui était encore inconnu jusquici en démotique, ainsi que des engagements pour le service liturgique du temple. Une fois mis en perspective, lensemble de ces textes, qui comportent de nombreux recoupements prosopographiques, permet desquisser une histoire de loasis durant une période qui serait sinon parfaitement obscure. La foule de renseignements quils apportent dautre part, tant au niveau local que sur le plan de lhistoire générale de lÉgypte (succession royale de la XXVIIe à la XXXe dynastie, apparition de la monnaie dargent attique, etc.), en fait dores et déjà lune des découvertes majeures des fouilles archéologiques en Égypte des dix dernières années. La statuaire de bronze La chapelle latérale nord du temple de ‘Ayn-Manâwîr a conservé tout son mobilier au moment de labandon du monument : pour lessentiel, une collection de près de 370 statuettes de bronze, presque toutes représentant Osiris. Parmi les autres figurations on peut noter, une Isis lactans, un porteur doffrandes, un Apis, un orant. (a) inv.n°3307 Statuette dOsiris Hauteur : 26,2 Largeur : 7,4 Épaisseur : 4,2 cm (b) inv.n°3321 Statuette dOsiris Hauteur : 29,6 Largeur : 7,1 Épaisseur : 5,2 cm (c) inv.n°3312 Statuette dorant Hauteur : 4,5 Largeur : 1,6 Épaisseur : 1,8 cm (d) inv.n°3506 Statuette dIsis lactans Hauteur : 13,9 Largeur : 3,2 Épaisseur : 3,1 cm (e) inv.n°3379 Statuette de porteur doffrande Hauteur : 10,2 Largeur : 2,1 Épaisseur : 2,9 cm (f) inv.n°3328 Statuette dApis Hauteur : 2,6 Largeur : 1,1 Épaisseur : 2,6 cm (g) inv.n°3570 Trois statuettes de divinités sur un support Hauteur : 6,0 Largeur : 3,8 Épaisseur : 0,9 cm La céramique dépoque perse à ‘Ayn-Manâwîr : formes caractéristiques. Les céramiques issues de la fouille du temple et de ses abords sont les témoins précieux de la vie et du service de ces espaces. Les récipients sont confectionnés dans leur immense majorité en argile rouge locale. On peut reconnaître les récipients de préparation et de stockage des denrées alimentaires (d-f) ; la confection du pain, offrande par excellence, qui était réalisé dans des moules retrouvés en grand nombre (g) ; léclairage des bâtiments à travers ses lampes (c). Les céramiques extérieures à loasis sont peu nombreuses. Les productions de la région thébaine sont les seules véritablement significatives. Il sagit de jarres de grande taille (i-j), emballages dun produit qui nous est inconnu. On trouve également quelques pichets de petite taille (h) confectionnés dans une argile calcaire fine dont lorigine géographique la plus vraisemblable est à situer dans le nord-est du delta du Nil. Les produits étrangers sont rares sur le site de ‘Ayn-Manâwîr. Seuls deux lécythes cylindriques dorigine attique (k) ont été découverts. Les emballages de grande taille, indices dun commerce international actif sont presque inexistants : une seule amphore dorigine grecque a été répertoriée (l) et une vingtaine de jarres « torpedo » dorigine syro-palestinienne. Curieusement, le site a livré une série bien représentée de petits vases qui sont clairement des copies en argile locale de bols de tradition achéménide (a, b). Céramique de la maison MQ4M Ensemble céramique exceptionnel par son contexte et son état de conservation, il présente une image en condensé des productions locales pour les dernières dynasties indigènes dans loasis. On retrouve les grandes familles traditionnelles qui sont lhéritage de lépoque perse au Ve siècle avant J.-C. : jattes, sigas, pots de cuisson, bols de tradition achéménide… Lélément majeur qui les distingue de la période précédente tient principalement dans lutilisation systématique des décors peints en noir : bandes horizontales, longues feuilles… Il sagit dune céramique de transition qui annonce sur bien des points la céramique dépoque ptolémaïque ancienne. Ayn Mânâwir Architecture du site 1. Présentation géographique aynmanawir.htm Carte générale de lÉgypte = Figure 01 nb carte01.htm [Ayn Mânâwir 01] 2. Oasis de Kharga : présentation Carte plus détaillée (zoom à venir) et photo temple dHibis [à venir MW] oasis01.htm et oasis02.htm [oasis03.htm et oasis04.htm] [Ayn Mânâwir 02] 3. Présentation du site site01.htm site02.htm plan topographique = Figure 05 3.1 Les fouilles fouilles01.htm [Ayn Mânâwir 03] 3.2 Présentation archéologique presentation01.htm et presentation02.htm [Ayn Mânâwir 04] presentation03.htm plan topographique = Figure 05 (même image) presentation04.htm Figure 02 failles presentation05.htm Figure 04 outillage lithique 3.3 Niveaux doccupation [Ayn Mânâwir 05] 4. Renvois thématiques : 4.1. Qanats Vue aérienne = Figure 06 Définition : texte explicatif [Ayn Mânâwir 06] Description : texte explicatif [Ayn Mânâwir 07] Image en 3D dune qanat = Figure 16, Figure 25 qanât 13 périodes, Figure 27 qanât 13 failles Possibilité de donner limage avec son animation [à faire dans TopoRobot : http://www.geo.unizh.ch/~heller/toporobot/ ou dans Geo3D : http://www.topoi.ch] 4 à 5 photos : 1 image de galerie [Figure 17, Qanât 4 galerie 01 et Qanât 4 galerie 02], 1 image de sortie de galerie [Figure 26 qanât 13 regard 3], 1 image de puits [Figure 11 puits de plaine], 1 image de bassin de retenue des eaux à la sortie [Figure 14 bassin de retenue]. Photos à mettre en lien à partir du texte. 4.2. Irrigation (parcellaires) : 1 écran, 1 photo = Figure 10 et 1 figure de Bernard Bousquet [à venir]. [Ayn Mânâwir 08] 4.3. Temple : présentation Photo aérienne = Figure 07 [Ayn Mânâwir 09] 4.3.1. Habitat = Figure 08 [Ayn Mânâwir 10] Mobilier céramique (dessins à venir + photos = Figure 22 inv. 4930, Figure 22 inv. 4935, Figure 22 inv. 4953, Figure 22 inv. 4956, Figure22 inv.psd [?]) ; Pour la céramique, texte et dessins, voir avec Sylvie Marchand. Verre mosaïqué : 4 à 5 photos et texte à venir. 4.3.2. Ostraca. Texte = synthèse de Michel Chauveau. 3 à 4 ostraca [photos à venir] et quelques lignes présentant les ostraca et leur contexte de découverte [Ayn Mânâwir 11] photo de la cachette = Figure 21 cache ostraca textes : pour chaque texte, donner le fac simile, la translitération et le traduction [à venir MC]. 4.3.3. Mobilier métallique : 3 à 4 photos. |
l'oasis de kharga est la plus etendue des quatre
grandes oasis du desert lybique. elle est installee dans une depression
longue de 150 km et large d'environ 40 km, orientee nord-sud situee a
200km a l'ouest de la vallee du nil a la latitude de louqsor. le plancher
de la depression de kharga est forme de depots quaternaires (depots eoliens
d'argiles et sables, champs de dunes, playas, et paleosols) discontinus
exposant par endroits le socle nubien, alternance de formations greseuses
et d'argilites rouges. un gigantesque reservoir d'eau fossile remplit
les gres nubiens sur une etendue de pres de 2 millions de km2, du bassin
de dongola au sud, aux oasis libyennes (koufra) a l'ouest, a la depression
de qattara au nord et aux approches de la vallee du nil a l'est. l'oasis de kharga peut se diviser en deux bassins, l'un, au nord, centre autour de la ville moderne de kharga, l'autre, au sud, autour de la ville moderne de baris. la region de douch- 'ayn-manawir, situee sur la bordure sud de ce dernier bassin, se distingue par des caracteres geomorphologiques particuliers. les noyaux de deux temples de l'oasis ont ete batis et decores pendant la xxviie dynastie (525-405 av.j.-c.), periode de la premiere domination perse en egypte: le temple d'hibis a kharga et le temple de qasr el-ghuweita situe a 30 km au sud du premier. l'institut francais d'archeologie orientale etudie et fouille les sites de la region de douch/'ayn-manawir depuis 1976. serge sauneron a conduit le degagement du temple en pierre de douch et des monuments de son enceinte. les fouilles se sont poursuivies sur le tell de douch et dans les necropoles en contrebas jusqu'en 1993. l'etude du milieu naturel et de l'exploitation des ressources hydriques de la region, menee par bernard bousquet a permis de concevoir le projet d'etude du site de 'ayn-manawir autour de cette meme problematique. les travaux, en cours, ont debute en 1994. la colline de 'ayn manawir presente, en plan , une forme ovale, etiree vers l'est, pour une elevation d'environ 60m par rapport a la plaine qui l'entoure, a environ 3km au nord-ouest de tell douch. l'occupation humaine est concentree sur les flancs, au nord et a l'est principalement. l'etendue du site est d'environ 650ha, soit 3600m (ouest sud-ouest / est nord-est) par 1800m (nord nord-ouest / sud sud-est). le relief tres arrondi par l'erosion eolienne est fortement couvert par des dunes de sable en croissant (barkhanes) progressant du nord au sud avec des vitesses variables et des pellicules sableuses. le substrat, la ou il est visible, est forme d'une juxtaposition de paves greseux et argileux appartenant aux formations nubiennes soulevees localement. l'eperon est de la colline surplombe deux bassins a fond plat, separes par une barre greseuse. c'est au sommet de la rupture de pente que se situent les vestiges des sources artesiennes naturelles. des concentrations d'outillage lithique et d'oeufs d'autruche entourent ces sources. deux ensembles ont ete fouilles recemment. ils sont attribuables en premiere approximation, au paleolithique final et au neolithique. le materiel ceramique errant , date de la fin de l'ancien empire collecte dans les memes secteurs semble indiquer une persistance des sources artesiennes au moins jusqu'a ces epoques. suit une longue periode d'abandon peut-etre generale a toute la region de douch. l'homme revient a 'ayn manawir vers le milieu du ve siecle av. j.-c., avec de nouveaux moyens techniques. la capacite a exploiter les ressources en eau, presentes sous le sol, est la condition sine qua non pour tout etablissement sur l'un quelconque des sites de cette region aride. avant meme que nos recherches ne nous aient donne les moyens de dater les ouvrages hydrauliques creuses et amenages lors de ce retour, les qanats , il fallait donc imaginer qu'une partie au moins du vaste reseau dont les deblais alignes a la surface de la colline sont observables par tout visiteur, en fut contemporaine (fig. 6). les qanats, galeries souterraines drainantes, suivent les lignes de plus grande pente. au tunnel fait suite une partie aerienne qui conduit l'eau aux champs et jardins. l'habitat, fractionne en petites agglomerations est etabli entre les branches des parties aeriennes des aqueducs, en amont des champs. d'etendues variables, elles forment un tissu plus dense au centre du flanc nord et a l'extremite est du site. l'epaisseur de la couverture sableuse sur la pente nord-ouest rend la lecture des zones d'habitat et des depotoirs associes difficile. les prospections et les sondages effectues depuis 1994 nous ont permis une classification chronologique, encore approximative, des zones d'habitat en trois classes: "perse", "ptolemaique" et "romaine". - l'habitat d'epoque "perse": deux groupes de maisons ("mma" et "mmb") sont agglutines au nord et au sud d'un temple ("mt") construit en briques crues, au centre du flanc nord, a proximite de la partie terminale de la qanat "mq4. la mise au jour de contrats rediges en ecriture demotique sur ostraca portant des dates precises (jour, mois, annee de regne) a servi de base a la constitution d'un corpus de formes ceramiques , critere secondaire de datation, utilise en l'absence de documents dates. une partie importante du fond documentaire etait constituee en archive. il a ete decouvert abandonne dans ce qui a du etre le "bureau" d'un pretre scribe, une piece du batiment de service accole au temple. la construction du temple et des habitations qui l'entourent est anterieure aux annees 460; l'abandon definitif intervient apres 370. le mobilier decouvert dans une maison en bordure de cette agglomeration ("mq4m), date une etape de l'amenagement de la qanat "mq4. environ 400 m a l'ouest de la zone du temple, un depotoir, visible en surface et attribuable a l'epoque perse, recouvre peut-etre un habitat. a l'extremite occidentale du site, nous avons fouille une maison appartenant a une autre agglomeration ("mmp") datee de la meme periode par le mobilier ceramique. elle est situee assez haut dans la pente, a proximite de la qanat "mq-4. dans la zone est, du materiel ceramique d'epoque perse diffus n'est associable a aucune construction. il date par contre un premier etat de la qanat "mq13" . les choix operes a 'ayn-manawir pour collecter et conduire les eaux jusqu'aux parcelles a irriguer sont des combinaisons de plusieurs dispositifs choisis parmi un petit nombre de variantes techniques en fonction de la geomorphologie de l'environnement immediat. dans tous les systemes, on rencontre successivement: a. la collecte de l'eau dans l'aquifere: par percolation sur les parois d'un tunnel ou d'une fosse ou par captage des eaux d'un puits artesien. les types d'ouvrages observes a 'ayn-manawir sont les suivants: - le puits sur source artesienne - la qanat traditionnelle - les variantes locales de la qanat - la combinaison puits-qanat - la combinaison qanat-puits la qanat traditionnelle est une galerie drainante creusee a travers l'aquifere greseux. ces galeries se lisent a la surface du terrain par l'alignement des deblais de leur creusement , en tas plus ou moins continus rejetes autour de puits regulierement espaces. l'ouverture de ces puits est amenagee par la construction d'un regard en briques crues, qui depasse le niveau du sol environnant. sa forme usuelle est rectangulaire, mais peut etre carree ou ovale. l'eau qui suinte des parois du tunnel est collectee sur le sol plat de la galerie . elle s'ecoule naturellement du fait de la faible pente du tunnel vers l'aval, ou la galerie se transforme en general en fosse ouvert qui conduit l'eau vers les terrains a irriguer. b) le systeme de controle du debit: bassins et barrages: la gestion de l'irrigation implique la maitrise des quantites d'eau dirigees vers les differentes parcelles comme nous le montrent nombre de contrats consignes sur les ostraca. le bassin , remarquablement bien conserve, situe au debouche de la qanat "mq5 est l'exemple type de tels dispositifs. le debit de sortie est controle par une "vanne" simple, formee d'une dalle de gres dressee, percee d'un trou cylindrique pres de son bord superieur. on imagine aisement le bouchon amovible qui devait equiper cette ouverture. c) en aval des systemes de controle du debit se trouve en general un repartiteur qui divise le flux vers plusieurs chenaux d'irrigation, simultanement ou successivement. ces dispositifs qui utilisent blocs et dalles de gres sont en general tres mal conserves, victimes de l'erosion eolienne. d) les chenaux principaux du reseau d'irrigation sont renforces par des elements en pierre et parfois equipes de tuyaux, les rigoles secondaires courent a meme le sol cultive. a cote des deux systemes de cultures majeurs, les champs ouverts et les jardins clos, on observe egalement des plantations isolees de palmiers ou d'arbustes le long du parcours aerien de l'eau, des le debouche des qanats. - l'habitat d'epoque "ptolemaique": mal defini, il ne nous est connu que par l'exploration d'une maison recoupee par le parcours aerien de la qanat "mq2 (dans son dernier etat) et par des depotoirs tres erodes situes au nord ouest de cette maison. la datation est basee sur le mobilier ceramique. l'abandon de cette demeure est a situer entre le milieu et l'extreme fin du ive siecle av. j.-c. un ostracon date du regne d'un ptolemee a ete mis au jour dans un depotoir accumule dans un regard effondre de la qanat "mq2. - l'habitat d'epoque "romaine": il forme un tissu tres dense dans le secteur central du flanc nord. les maisons sont beaucoup plus grandes et baties selon des plans orthogonaux, plus reguliers que ceux de la "periode perse". les quelques sondages conduits dans certains ensembles ("mmc, mmd, mme100, mmf") nous autorisent a les dater du haut empire et a situer leur abandon au debut du iiie siecle. a l'est de grandes demeures semblent construites au milieu de cultures ("mms", par exemple). d'autres agglomerations ont ete reperees au nord ouest et sur le flanc ouest. il faut signaler un atelier de potiers en contrebas de la colline, au nord-ouest, au-dela des cultures anciennes. comme aucun vestige d'habitat posterieur au debut du iiie siecle de notre ere n'a pu etre identifie, c'est vers cette periode qu'il faut situer l'abandon definitif du site, probablement par epuisement des ressources d'eau exploitables. le temple construit en brique crue sur un plan axial est long de 35 m et large de 18 m. une cour precede une facade pylone derriere laquelle se trouve un vestibule. au centre une salle hypostyle voutee donne acces a trois chapelles. les enduits de l'encadrement de la porte de la chapelle axiale etaient decores. la chapelle nord, construite sur une crypte, avait conserve son mobilier cultuel lors de l'abandon definitif du monument. partie remarquable de ce mobilier, environ 360 statuettes en bronze , essentiellement des figurations d'osiris. les maisons d'epoque perse sont des edifices simples: les deux ou trois pieces principales de plan rectangulaire sont entourees de cours et d'edifices legers aux murs curvilignes souvent constitues de blocs d'argiles recuperes. des foyers et fourneaux meublent ces adjonctions. la documentation demotique de manawir lors des differentes campagnes de 1994 a 1998 (celle de 1999 ayant de ce point de vue ete pratiquement sterile), environ quatre cent cinquante ostraca ont ete decouverts sur le site de manawir, essentiellement dans le temple, dans son batiment de service, et dans les deux quartiers urbains mma et mmb. sur ce nombre, plus de la moitie est constituee de documents en fort mauvais etat et en consequence difficilement exploitables. parmi les quelque deux cents ostraca qui ont pu faire l'objet d'une transcription complete ou partielle, on compte plusieurs dizaines de contrats plus ou moins bien conserves et dates des regnes d'amasis (1), d'artaxerxes ier (une douzaine), de darius ii (plus de trente!), d'artaxerxes ii (1), d'amyrtee-psammetique v (2), de nepherites (2), d'achoris (4) et de nectanebo ier (1). pour le reste, il faut mentionner d'assez nombreux recus, dont une importante serie homogene concernant des fournitures d'huile de ricin au titre de la remuneration de services liturgiques. enfin, on trouve les usuelles listes, des comptes, quelques lettres de nature administrative. les contrats forment donc la partie la plus interessante, sinon la plus abondante, de la documentation ecrite decouverte a manawir. ils constituent un ensemble unique puisqu'aucun autre lot d'archives contemporain n'a ete decouvert jusqu'a present en egypte, si l'on excepte les papyrus arameens d'elephantine. bien que leurs formulaires soient generalement attestes dans les documents demotiques sur papyrus provenant de la vallee, les contrats de manawir sont pour la plupart sans paralleles exacts, puisqu'ils s'inscrivent dans une organisation socio-economique tres differente de celle prevalant au bord du nil. la plupart sont ainsi en rapport avec la gestion de l'eau obtenue grace aux qanats et utilisee pour l'irrigation des cultures. les transactions concernees sont surtout des ventes ou des affermages, l'eau etant divisee en unites temporelles allant de la fraction d'une journee a plusieurs jours, mais la concession de droits d'irrigation peut egalement servir de garantie a des prets. dans les cas des cessions a bail, le mode de calcul des fermages est aussi d'un grand interet pour comprendre l'organisation economique de l'oasis. enfin les arbres, toujours mentionnes, paraissent jouer un role essentiel dans cette economie. parmi les autres types de transactions, on trouve des cessions de droit de chasse, ce qui etait encore inconnu jusqu'ici en demotique, ainsi que des engagements pour le service liturgique du temple. une fois mis en perspective, l'ensemble de ces textes, qui comportent de nombreux recoupements prosopographiques, permet d'esquisser une histoire de l'oasis durant une periode qui serait sinon parfaitement obscure. la foule de renseignements qu'ils apportent d'autre part, tant au niveau local que sur le plan de l'histoire generale de l'egypte (succession royale de la xxviie a la xxxe dynastie, apparition de la monnaie d'argent attique, etc.), en fait d'ores et deja l'une des decouvertes majeures des fouilles archeologiques en egypte des dix dernieres annees. la statuaire de bronze la chapelle laterale nord du temple de 'ayn-manawir a conserve tout son mobilier au moment de l'abandon du monument: pour l'essentiel, une collection de pres de 370 statuettes de bronze, presque toutes representant osiris. parmi les autres figurations on peut noter, une isis lactans, un porteur d'offrandes, un apis, un orant. (a) inv.n°3307 statuette d'osiris hauteur: 26,2 largeur: 7,4 epaisseur: 4,2 cm (b) inv.n°3321 statuette d'osiris hauteur: 29,6 largeur: 7,1 epaisseur: 5,2 cm (c) inv.n°3312 statuette d'orant hauteur: 4,5 largeur: 1,6 epaisseur: 1,8 cm (d) inv.n°3506 statuette d'isis lactans hauteur: 13,9 largeur: 3,2 epaisseur: 3,1 cm (e) inv.n°3379 statuette de porteur d'offrande hauteur: 10,2 largeur: 2,1 epaisseur: 2,9 cm (f) inv.n°3328 statuette d'apis hauteur: 2,6 largeur: 1,1 epaisseur: 2,6 cm (g) inv.n°3570 trois statuettes de divinites sur un support hauteur: 6,0 largeur: 3,8 epaisseur: 0,9 cm la ceramique d'epoque perse a 'ayn-manawir: formes caracteristiques. les ceramiques issues de la fouille du temple et de ses abords sont les temoins precieux de la vie et du service de ces espaces. les recipients sont confectionnes dans leur immense majorite en argile rouge locale. on peut reconnaitre les recipients de preparation et de stockage des denrees alimentaires (d-f); la confection du pain, offrande par excellence, qui etait realise dans des moules retrouves en grand nombre (g); l'eclairage des batiments a travers ses lampes (c). les ceramiques exterieures a l'oasis sont peu nombreuses. les productions de la region thebaine sont les seules veritablement significatives. il s'agit de jarres de grande taille (i-j), emballages d'un produit qui nous est inconnu. on trouve egalement quelques pichets de petite taille (h) confectionnes dans une argile calcaire fine dont l'origine geographique la plus vraisemblable est a situer dans le nord-est du delta du nil. les produits etrangers sont rares sur le site de 'ayn-manawir. seuls deux lecythes cylindriques d'origine attique (k) ont ete decouverts. les emballages de grande taille, indices d'un commerce international actif sont presque inexistants: une seule amphore d'origine grecque a ete repertoriee (l) et une vingtaine de jarres "torpedo" d'origine syro-palestinienne. curieusement, le site a livre une serie bien representee de petits vases qui sont clairement des copies en argile locale de bols de tradition achemenide (a, b). ceramique de la maison mq4m ensemble ceramique exceptionnel par son contexte et son etat de conservation, il presente une image en condense des productions locales pour les dernieres dynasties indigenes dans l'oasis. on retrouve les grandes familles traditionnelles qui sont l'heritage de l'epoque perse au ve siecle avant j.-c.: jattes, sigas, pots de cuisson, bols de tradition achemenide… l'element majeur qui les distingue de la periode precedente tient principalement dans l'utilisation systematique des decors peints en noir: bandes horizontales, longues feuilles… il s'agit d'une ceramique de transition qui annonce sur bien des points la ceramique d'epoque ptolemaique ancienne. ayn manawir - architecture du site 1. presentation geographique aynmanawir.htm carte generale de l'egypte = figure 01 nb carte01.htm [ayn manawir 01] 2. oasis de kharga: presentation carte plus detaillee (zoom a venir) et photo temple d'hibis [a venir mw] oasis01.htm et oasis02.htm [oasis03.htm et oasis04.htm] [ayn manawir 02] 3. presentation du site site01.htm site02.htm plan topographique = figure 05 3.1 les fouilles fouilles01.htm [ayn manawir 03] 3.2 presentation archeologique presentation01.htm et presentation02.htm [ayn manawir 04] presentation03.htm plan topographique = figure 05 (meme image) presentation04.htm figure 02 failles presentation05.htm figure 04 outillage lithique 3.3 niveaux d'occupation [ayn manawir 05] 4. renvois thematiques: 4.1. qanats vue aerienne = figure 06 definition: texte explicatif [ayn manawir 06] description: texte explicatif [ayn manawir 07] image en 3d d'une qanat = figure 16, figure 25 qanat 13 periodes, figure 27 qanat 13 failles possibilite de donner l'image avec son animation [a faire dans toporobot: http://www.geo.unizh.ch/~heller/toporobot/ ou dans geo3d: http://www.topoi.ch] 4 a 5 photos: - 1 image de galerie [figure 17, qanat 4 galerie 01 et qanat 4 galerie 02], - 1 image de sortie de galerie [figure 26 qanat 13 regard 3], - 1 image de puits [figure 11 puits de plaine], - 1 image de bassin de retenue des eaux a la sortie [figure 14 bassin de retenue]. photos a mettre en lien a partir du texte. 4.2. irrigation (parcellaires): 1 ecran, 1 photo = figure 10 et 1 figure de bernard bousquet [a venir]. [ayn manawir 08] 4.3. temple: presentation photo aerienne = figure 07 [ayn manawir 09] 4.3.1. habitat = figure 08 [ayn manawir 10] mobilier ceramique (dessins a venir + photos = figure 22 inv. 4930, figure 22 inv. 4935, figure 22 inv. 4953, figure 22 inv. 4956, figure22 inv.psd [?]); pour la ceramique, texte et dessins, voir avec sylvie marchand. verre mosaique: 4 a 5 photos et texte a venir. 4.3.2. ostraca. texte = synthese de michel chauveau. - 3 a 4 ostraca [photos a venir] et quelques lignes presentant les ostraca et leur contexte de decouverte [ayn manawir 11] - photo de la cachette = figure 21 cache ostraca - textes: pour chaque texte, donner le fac simile, la transliteration et le traduction [a venir mc]. 4.3.3. mobilier metallique: 3 a 4 photos. |